vendredi 21 janvier 2011

Le matériel

La préparation du matériel, c'est le début du voyage, vélo couché pièces de rechanges couchage vêtements, sur les détails on peut improviser, mais sur des choix importants attention ...

Avant tout je précise que cela n'est pas mon coup d'essai, que ce soit vélo et autres j'ai essayé pas mal d'options différentes comme le Bacchetta Corsa de la photographie du texte d'introduction sur le canal du midi, j'ai bivouaquer avec des tentes dont un Solo (the north face) réchaud essence primus, pour finalement adopter d'autres solutions.
En fait cette expédition va me permettre de déterminer le matériel et ses réglages ideaux pour mon usage, cela ne voudra pas dire ceci et mieux que cela mais pour ma pratique c'est idéal.
Pour l'instant il y a du boulot, car mise à part mon exellent sursac en Gortex à peu près tout a changé...


plateau ovale de 48 dents
Le premier élément le vélo, couché dans mon cas, il est solide et fiable, une vrai montre Suisse.
C'est un  Azub mini acheté en août 2007, j'ai parcourus plus de 10000 km de randonnées avec pour ensuite le délaisser  en octobre 2009 pour un Bacchetta Corsa et une remorque Bob, orientation mi randonnée mi cyclo-sportive, pour enfin revenir à une pratique randonnée voir long cour.
Pour ce type d'activité ou le temps importe peu il faut juste durer le mini s'impose, Cyclociel  me monte un Rohloff , cela remonte ce galet trop bas et bétonne ma transmission...

Transmission Rohloff , quatorze vitesses dans le moyeu tout ça sur une seule poignée, un plateau ovale, pour le freinage, ce sont deux disques , il est équipé de petites roues de vingt pouces, qui lui donne une grande maniabilité, même quand il est chargé.

Moyeu Rohloff disque
Les disques surprennent sur un vélo randonnée, mais ils sont nécessaires sur un vélo équipé de petites roues et chargé, la chaleur dégagée sur les jantes est trop fortes,avec des patins les chambres pourraient exploser, et quand on pense que j'ai déjà roulé à 75 km/h , je préfère être prudent.

Il est suspendu avant et arrière, et équipé de sacoches Azub, le "tourist set" une partie de la préparation consiste à optimiser mon chargement, départ en hiver traversé de zones montagneuses, il faut pas se planter.

Question couchage c'est un hamac qui assurera ma protection, le choix est original mais motivé par plusieurs raisons, j'emporte mon sursac en Gortex en sécurité.


Bivouac en hamac à Port Leucate
Hennessy est le fabriquant Américain de mon hamac, tout est bien conçu, comme ce kit pour le froid, coupe vent et matelas isolant, cela me dispense d'emporter mon encombrant matelas auto gonflant.

 Tout ce matériel est coûteux , l'une des principales raison d'utilisation du hamac est la surveillance, je peux surveiller vélo et autre posé à côté du hamac.
Je bivouac, et le hamac s'y prête à merveille discret , à l'abri de l'humidité du sol, il ne laisse pas de traces sur les arbres (sangles) ou au sol, il peut aussi servir de chaise longue, c'est agréable.

Une autre raison est sa facilité et rapidité de montage, surtout utilisé avec les "snake skins" deux chaussettes en nylon aux extrémités, pour le ranger, on les joint l'une vers l'autre toit et hamac dedans...

Comme je disais sur un forum, il arrive de devoir lever un bivouac très vite.
Ensuite dormir dans un hamac c'est vraiment profiter de la nature contempler le ciel être balancé par les arbres.
Voila donc pour le hamac je vais essayer de valider sa protection du froid, grace au "kit d'isolation" et des astuces.
Commandé le 20 janvier et reçu le 28 le kit d'isolation propose d'enrober le hamac de couches protectrices, ces couches n'étant pas comprimées par le poids du corps, elles conservent leur efficacité.

Concernant le couchage le maillon faible reste mon duvet, un Millet, bien mais pour des températures positives, mais dès que l'on cherche du matériel adapté au grand froid c'est hors de prix, donc if faut s'adapter soit doubler le duvet avec un synthetique bas de gamme à l'extérieur , ajouter une couche refléchissant la chaleur du corps ...



Le réchaud

Pourquoi changer du Primus ?? marre de l'essence du poids de la complexité...
Un Bushbuddy apparaît dans ma vie ...
Léger une fois allumé il suffit de l'alimenter , un peu de vent ne le gêne pas et bon niveau de sécurité incendie.

Ecologique comme mon hamac il s'intègre bien au bivouac, du concept cyclo bourin , je suis passé vers un concept plus cool inspiré par les MUL , et comme j'aime appeler mon bent "ma mule" on s'y retrouve.


Voila en gros le matos le Rohloff est à roder , quelques bidouillages sur les vêtements niveau étanchéité chaussettes étanches, panneau solaire APN étanche et itinéraire le plus possible hors grande routes.

mercredi 19 janvier 2011

Quel est le but de ce blog ?? et que peut il apporter ...








le voyage
Avant tout ce blog est pour moi la mémoire d'un périple en vélo couché vers Santiago de Compostella, en suivant le plus possible le "Camino del norte" .
Itinéraire avec le plus possible de liens, description et photographies des bivouacs ainsi que du vélo soucis techniques, et leur résolutions, plein de matériels à essayer et que ce soit vélo ou bivouac, je pense avoir les combinaisons optimales pour cet objectif en autonomie, je dois objectivement voir si j'ai tort ou raison, et si mon expérience peut servir à d'autre ce blog aura rempli sa mission.
Pourquoi Saint Jacques de Compostelle ? , c'est pour l'ambiance qu'il y a sur ce chemin, en 2009 j'en ai parcouru une partie et c'est génial aussi bien entre les randonneurs ou pèlerin que la sympathie de la population.
J'avais pris la voie du Puy connue pour la beauté de la partie France, mais c'est à partir du pays Basque et surtout en Espagne que j'ai sentie une réelle sympathie de la population automobilistes respectueux du cycliste ou s'arrêtant pour m'indiquer mon chemin, du jamais vu en ce qui me concerne.

Ayant fait le "camino frances" en partie, c'est celui du nord qui s'impose à présent, j'irais probablement au Portugal, et rentrerait par le camino frances, enfin si tout ce passe bien.
Faire se périple en hiver m'arrange sur plusieurs points, éviter la cohue estivale, me délecter de la beauté de l'atlantique en hiver, et tester duvet sursac et hamac si tout se comporte bien je pourrais envisager des voyages plus audacieux

En 2009 en partant de Lyon puis Puy en Velay j'ai roulé jusqu'à Logrono (la voie du Puy) je n'avais pas assez de temps pour aller au bout du chemin.
En 2011, j'ai tout le temps nécessaire, je commence par descendre sur la Catalogne à L'Escala rendre visite à ma mère, puis ensuite je remonte vers Port la Nouvelle par la côte, puis le canal de la Robine Narbonne Colombier et canal du midi rive gauche direction Toulouse puis Arcachon ensuite plein sud. 

C'est en avril 2010 que j'ai décidé de cesser toute activité professionnelle pour une durée indéfinie, voyager dans un premier temps pour ce refaire une santé physique et surtout mentale toutes deux pas mal altérées par le monde du travail, puis ensuite voir ce qui peut avoir d'intéressant à faire quand on à des moyens financier relativement modestes.

c'est ici
Le grand départ était initialement prévu en septembre 2010 pour la Turquie par l'euro velo 6 inspiré par un blog plein de fraicheur
Préparation du vélo couché qui dure bien plus que prévu quelques démarches administratives, et nous voila en février 2011.
Je suis gras comme un loukoum, car avant au moins je faisais du vélo pour aller au boulot maintenant, rien nada je flâne, lit mon petit journal au bistrot, ne fais rien, regarde par le fenêtre et ne parviens pas à m'ennuyer...
Partir vers la Turquie en hiver ? passer par la Roumanie avec ses ours qui risquent de se lécher les babines en me voyant, oui je sais ils hibernent , mais comme j'ai pas de bol je tomberais sur un insomniaque...
Non je suis joueur, mais pas à ce point Santiago de Compostelle c'est plus prudent , et puis si ça dégénère je trouverais bien un transporteur pour ramener vélo et matos...

Une petite démarche administrative à faire et c'est parti fini de faire du gras. 
je n'ai fais que deux randonnées d'une semaines chacune, depuis avril et déjà je roule mieux sans contrainte de temps tout change, le plaisir est décuplé, il est enfin temps de reprendre le chemin.

Deux photographies des mes deux randonnées la première au bord du canal de la Robine, une volée de plombs sera tirée une heure plus tard, par un chasseur, sur l'arbre de droite, probablement une méprise, le soir j'adore me déguiser en lapin.
La deuxième est sur le canal du midi avant Bézier en venant d'Agde.

Pleins de moustique et pas un ne pourra rentrer

Bacchetta Corsa chaussé "gros" et la grosse bob qui souffle