Apres une nuit sur le chemin, j ai plante le hamac au bord de ce chemin primitif foule par des millions de pieds, avant le jour des lampes de pelerins l eclairait deja.
Je suis sales comme un poux et devrais prendre une pension, si je ne trouve pas un rio pour me laver avant Santiago, mais contrairement a motre beau pays, meme hale mal rase, on ne me regarde pas de la tete au pied, voir meme mieux , les autres pelerins reconaissent tout de suite l un des leurs , qui contrairement a eux a dormis sous les etoiles, plutot que dans uns confortable albergue.
A ce propos je dors bien mieux dans la foret, que dans les pensions d ici, comme a Tineo par exemple, ou les autres clients sont des ouvriers, qui ne rentrent se coucher pas avant 01h00 en discutant bien fort, et se lèvent a 06h00 toujours aussi bavards.
Pour l instant que de bon souvenirs malgré les douleurs des continuelles ascensions, pas de col bien haut maie que des bosses, automobiliste respectueux des cyclistes, quelques moqueries, peu d insultes si ce n est a l entrée de Bilbao, par un autre cycliste "sportif" et un jeune qui m a traite de "loco" je remarque que le vélo couche est parfois mieux accepte des anciens que des jeunes, et ce matin pour la deuxième fois du périple en Espagne une seniora qualifier mon engin de "plus intelligent"
Je me régale d une pression, un petit sandwich au jambon et c est reparti
Photographies magnifique que j ajouterais plus tard.