vendredi 24 juin 2011

Bon ça traine ...



Faut croire que quand ça arrive de l'Est c'est à dos d'ânes ... toujours pas de nouvelles de mon porte bagages, pas grave car j'ai plus beaucoup de sous.

Donc bon nombre d'extensions ne sont plus au goût du jour comme les Ortlieb ou la popote , je vais plutôt rouler à l'économie histoire que mon compte en banque se refasse une santé, pendant mon voyage vers Santiago de Compostelle et le Portugal, les frais ont été plus grands que prévu.

Donc bagagerie et popote en sommeil, à l'étude pour un départ par temps froid, à l'étude pour cet hivers changement manivelles et plateau 160 voir 155 pour les manivelle et 42 de plateau, il faut que je cherche de préférence un mono plateau type piste, ou voir chez Cyclociel, sans oublier l'achat d'un arrache manivelle, le mien étant fatigué.

donc mixe de bonnes et moins bonnes nouvelles, ma montre "Yema Navy" fonctionne de nouveau après 14 ans de sommeil, après avoir changé la pile puis l'avoir laisser tomber (volontairement) de ma hauteur...

Manque de respect pour cette bonne vielle montre, elle a au moins 24 ans puisqu'elle faisait partie de mon paquetage plongeur sauveteur en 1987...

j'ai mis mes photographies sur Picasa,  de manière à éventuellement pouvoir le faire en route .
Toujours pas trop d'idée pour la destination début l'Escala comme d'habitude ensuite on verra.


Après ce long périple j'aurais tendance à m'ennuyer à la maison et pourtant c'est pas le boulot qui manque, mais bon dès que l'on a récupéré des forces l'envie de partir se fait sentir.
Ce repos un peu plus long que prévu tombe bien mon coccyx va pouvoir bien =se ressouder, j'ai repris la musculation, et j'ai fais du jardinage dans l'aquarium, voici une vidéo sympathique.

Il faut que je le vide pour changer sol et positionnement des plantes, mais c'est un gros chantier, ce sera pour cet hivers.

 

Cet aquarium a parfaitement fonctionner pendant mes trois mois d'absence, le 26 mai j'ai juste trouvé la pompe immergée désamorcée, elle est repartie le lendemain.

samedi 18 juin 2011

Départ proche....

Mon velociste préféré m'a informé que mon extension de porte bagages et le blocage rapide du siège ne devrait plus tarder, une affichette est placardée annonçant le passage de VEOLIA, mon choix est fait ce sera des ORTLIEB back roller , éventuellement complétées de front roller , mais ce n'est pas certain les front roller sont de faible capacité, 25 litres pour environ 14 Euros de moins, ils serait plus intelligent de combiné des back roller avec mes sacoches latérales RADICAL Design de plus de 20 litres chacune, mais non étanches, enfin on verra, société de consommation quand tu nous tient.


Donc en toute logique il faut s'attendre à un départ première à deuxième semaine de juillet, je dis il faut "s'attendre à", car comme d'habitude on se trouve des petites excuses pour profiter encore un peu plus de mon confort douillet, de mes séries américaines débiles, et s'emprifrer à gogo....

Alors pourquoi encore partir, c'est toujours cette question qui à l'approche d'un départ viens me titiller, c'est comme pas mal de chose dans un voyage le plus dur c'est le départ.

 Alors pourquoi ;
Me faire de bon plat au feux de camp avec mon Bushbuddy, à la maison je m'empiffre oui mais c'est froid ou bain marie à l'eau chaude du robinet.
Saucisse purée œufs tout cela devient de nouveau possible il suffit juste de trouver du bois, en plus de la petite réserve de charbon de bois que je me fais au départ puis en récupérant sur les lieux des ébats des touristes.
Traîner des semaines et des mois durant, en totale liberté, vers le sud le nord ou l'Est, accéder à un autre statut que celui du Français moyen pantouflard, être sec comme un coup de trique au bout de un mois aguerris, détendu et tranquille , mais prêt à sortir le dazzer à ultra son pour les porcs qui aboient, pour homo sapiens, pieds et mains suffisent, un bâton si ils sont plusieurs à me chercher querelle .

A Villeurbanne je ne fais plus de sport d’endurance, de la musculation en hivers, et un peu de Brompton en utilitaire, donc une bonne ballade permet de garder à peu près une allure sportive surtout depuis que j'ai supprimé bières et vin quotidien de mon régime pour cause financière santé et poids.
Donc reprendre progressivement des étapes de 50 puis 100 km et plus va tonifier mes muscles que j'ai laissé au repos depuis le 26/06 suite à mon coxys abîmé.
J'ai repris la musculation hier le 17/06 quelques développés couchés à petite charges, un peu plus lourd aujourd’hui, et lundi squat, c'est là que je verrais ou en ai mon coccyx.

Après le sport, qu'est ce qui me pousse sur les routes ?? je regarde les informations, quand je suis à la maison et je vois quoi l'affaire DSK , l'ancien ministre Monsieur Tron , qui commence par masser les pieds puis plus loin, et même mon idole Schwarzenegger qui n'ont seulement, trompe sa femme richissime mais en plus lui fait un enfant tous ces hommes qui ont tout et pourtant dérapent.
La raison à mon sens ? un EXUTOIRE !!! voilà ce qui pousse à faire des délits voir crimes, solution rester équilibrer, et la randonnée le trekk vélo (pour faire jeune) c'est mon exutoire , physiquement je force, et je me délecte de la nature, c'est pour moi avec la musculation par exemple, c'est une façon de rester équilibrer.

Après le sport il y a tout de suite le bivouac, se fondre dans la nature, écouter sa musique observer ses habitants qui souvent ne me remarque même pas, se laver dans la rivière, juste ce qu'il faut de savon, reprendre son odeur naturelle, le matin détacher et plier le hamac, le ranger, regarder le bivouac et ne voir aucune trace d'une soirée et une nuit ordinaire d'un voyageur.

Les températures deviennent de plus en plus clémentes, et je sens que le chargement sera léger, reste maintenant à déterminer ou aller car en fait peu importe en s'éloignant des sentiers battus on trouve à peu près partout nature et coins tranquille enfin en s'étend éloigné des grandes métropoles .

samedi 11 juin 2011

Pourquoi voyager en Vélo couché et pas en randonneuse classique ?

Voilà une question posée et re posée surtout en Espagne ou en plus d'être curieux, les contacts sont directes.
Mais avant tout les réactions que provoquent le vélo couché, en majorité je dirais favorables quelques moqueries gentilles d'autres se voulant vexantes, et quelques rares réactions agressives.
En gentilles moqueries, souvent des dames qui me regarde en souriant mais d'un sourire plus amicale et surpris que vraiment moqueur, quelques fois le rire volontairement très sonore, j'ai même vu un jeune en scooter enlever son casque intégral afin que je vois bien qu'il rit, mais restons objectif, le plus souvent c'est sympathique surtout les dames qui trouvent cette bicyclette "intelligente" je reprend cette expression citée deux fois en Espagne, en plus si je dis que je vais à Compostelle alors là cela devient vraiment amicale.

Mais plutôt réservé je préférerais passer totalement inaperçu être tranquille, alors pourquoi persister sur cette étrange machine ?? plus de 20 000 km en vélo couché ? Alors que même avec mon Brommie même si je ne passe pas inaperçu je passe au moins pour quelqu'un de "normal", encore que il faudrait encore définir ce que l'on appelle normal dans ce monde de "veaux finis à l'urine".
Il faut effectivement de bonne raison, je me souviens d'un dimanche matin à l'heure du marché dans un village de montagne au Portugal, c'était presque un éclat de rire général , ajouté à un concert d'aboiement , faut vraiment aimer son Bent pour pas le vendre au retour.

Et bien non seulement je ne l'ai pas vendu mon mini de chez Azub, mais j'ai investit encore dessus pour le rendre encore plus apte à me porter loin, voilà la réponse en peu de mot, apte à me porter loin, et tant que je suis en bonne santé, et non avec le coxys fracturé comme actuellement , c'est avec plaisir que je voyage même si depuis des heures je subi le vent ou des ces qui n'en finissent plus, car quelque sois la difficulté la position reste agréable.
Le pédalage est totalement différents et il faut pas mal de kilomètres avant de vraiment pédaler naturellement pédaler rond comme disent les connaisseurs, mais quand on y arrive quel plaisir, sur les 5500 km du dernier voyage c'est environ à 5000 km que je sentais que je maîtrisais la puissance de ce pédalage, que j'étais capable de démarrer quasiment sur n'importe qu'elle vitesse ou par jeux grimper sur un gros gros développement, ceci juste avant de me casser bêtement le coxys lors d'une chute à l'arret, ensuite 600 km de douleurs ajoutés à une intoxication alimentaire et je suis quand même rentré sans même aller voir toubib ni même pharmacie, solide le gars non ??
Une photographie de cette maudite ville, elle ne mérite pas d'être citée.

En fait tout ça pour dire que je me sens vraiment en vélo couché, je suis "face au ciel" et non au goudron, j'observe, tout en pédalant, sans oublier le rétroviseur, quand je suis en forme je sens l'effort partir des hanches, si la bosse s'accentue, je m'arc-boute entre mon siège et le pédalier comme un ressort, et je passe, et en descente c'est mille fois mieux que en vélo classique calé dans le siège on se crois en moto, tout suspendu et avec une fourche arrière triangulée et asymétrique, la tenue de route est incroyable.
Il n'y que la pluie et le soleil qui frappent encore plus fort que en bicyclette, les pieds sont peut être plus exposés en Hivers.

J'attends mon extension de porte bagages peut être de eux sacoches étanches, le relevé des compteurs d'eau, et c'est reparti pour trois ou quatre mois , mais cette fois sorti de Lyon plus de grande ville, cap sur Bourg Saint Andéol puis Alès via Vallon pont d'arc et tout shouss vers Le Boulou, je dois avant tout passer à L'Escala récupérer sandales snake skins et tondeuse, ensuite il est probable que je remonte au nord , enfin on verra bien.

mardi 7 juin 2011

preparation du prochain voyage

Voilà je fais du gras règle deux trois truc administratifs, et surtout prépare le prochain voyage ou ???? je sais pas encore le nord l'est dans tous les cas ça finira par un passage au sud en Octobre novembre.
Je commence par tirer des leçons du périple de presque trois mois finalement plus de positif que j'aurais prévu, mais les points noirs sont de taille.
Premier point noir j'ai explosé le budget, et dut alimenter mon compte de 500 Euros pour éviter un découvert, inacceptable !!!! les causes sont un usage de l'hôtel trop fréquent les causes en sont :

1 les banlieu des grandes villes Espagnoles et Portugaise m'ont gener pour bivouaquer tranquillement elles sont trop étendues, la solution est une meilleur organisation en évitant d'aborder une grande ville après 15h00 par exemple.
Ensuite la pluie était mon enemi, surtout quand elle s'étalait sur plusieurs jours comme à Cap Breton ou  Viana do Castello, solution sacoches étanches  pancho éfficace, et bon duvet en sinthetique.
Une autre solution qui réglera en grande partie ce problème sera d'éviter les grandes villes et la côte, les prix sont plus bas et les bois accessible, les gens souvent plus sympatiques.
Le restaurant est aussi responsable du désastre financier , en Espagne il est possible de grignoter quelques tapas mais pas au Portugal, je n'ai vut que des restaurants aux prix équivallent à ceux pratiqués en France, et d'une qualité moyenne, solution plus de restaurant , patates purée et Boulghour que l'on trouve à Carrefour par exemple présent au moins en Espagne.
Je compte me passer de matelas et kit isolant de hamac mais tout dépend de la fin de voyage si c'est en novembre , il risque de faire froid, dommage que je n'ai que un seul snake skin , je ne peux faire d'essai de hamac stocké compressé enfin on verra...

J'ai commencé par re mettre la béquille d'origine du mini non sans mal à cause du speedbone du Rohloff, il a fallut scié puis limé la pièce.

 c'est en place, et ça a l'air bien plus solide que le montage sans Rohloff, le speedbone bloque, le support de béquille, mais seul le côté blocage passe à gauche côté disque, je le mettais de l'autre côté, il va donc falloir que je fasse un test montage démontage roue arrière pour voir si tout rentre bien, et si ce n'est le cas ajuster encore le support de béquille.
Si la béquille est opérationnelle cela sera un grand confort , et si elle ne donne pas trop d'angle au vélo, c'est utilisable même avec son poids de long cour, c'est à dire dans les vingt cinq kilos.
 Ensuite c'est le porte bagage que je dois améliorer, par une extension, d'après Céline les modèles actuels s'adapteront sans problème à mon porte bagage, pour un peu que j'arrive à percer le porte bagage et lui mettre une vis plus longue tout serait verrouillé.

Ensuite ce porte bagage pourrait accueillir deux belles Otlieb backroller 2 x 20 litres étanches quasiment le grand luxe et peut être même le "sac marin" Otlieb ,
ou alors carrément le 4 étoiles du rangement  ,mais là va falloir attendre d'avoir des sous, 54 litres de rangement , poids répartis sur le porte bagage (le plus gros du poids) et le siège, à étudier car c'est le genre de matos à pouvoir embarquer vêtements chauds qui resteront secs et parade contre la pluie ou la temête genre bien pecnaud comme j'aime , et pourquoi pas la totale histoire de s'éclater sous l'orage .
Avec mon kit chaud du hamac c'est un coup à partir en février voir fin janvier 2012, histoire de se taper quelques bivouacs dans la neige ;-)), pas difficile à trouver en Espagne...
 
Reste aussi à améliorer la popote quelque chose qui accroche moins dans ce genre peut être de quoi faire du thé sinon au moins du café à la longue ça reviens cher en bistrot, sans compter les regards de travers au routard basané...
Tout ça a un coût qui en principe serait compensé par un moindre besoin de se réfugier à l’hôtel, de toute façon les hôtels à petits prix sont souvent humide donc difficile d'y sécher quelque chose.Voilà je crois avoir fais le tour avec quelques changements de câbles et réglage de potence cela devrait faire un équipage au top.

Reste maintenant à trouver une destination , je rêve de dunes de sable, mais à part le Maroc je vois pas trop la Tunisie est encore un peu agitée quand à la Libye n'en parlons pas, à moins que dans le sud de l'Espagne il y ait de beaux déserts, sinon l'Est et ses trésors m'attire aussi, a moins que je descende sur Nice pour la Corse et escalade tous ses monts pour finir en Sardaigne par exemple....

dimanche 5 juin 2011

L'histoire se répète

Le 14 mai 2011, c'est pour moi l'entrée en Catalogne par sa partie montagneuse, mais en moins haut que en 2009 ou j'avais voulu prendre un raccourcis et connu une météo horrible.

Là tout se présente bien j'ai passé la nuit à Brega une mâtiné plutôt calme au bord d'une rivière gorgée de truite, puis de 4 x 4 . Une eau limpide ou je me suis détendu et mangé une bonne purée , puis finalement je reprends la route, dès qu'un chemin au bord de l'eau est accessible il est vite la propriété d'un camping car ou une caravane, avec ces maudits 4 x 4 ils vont partout en été ce doit être infernal... Peut importe je roule donc sur cette magnifique route entre Berga et Ripoll un de mes meilleurs souvenir. Puis le ciel d’assombris quelques gouttes commencent à tomber, prudemment je prends le premier chemin histoire de monter au moins un tarp ,plutôt que encaisser un orage de montagne, souvenir de 2009 ou j'avais friser l’hypoglycémie.
Je trouve un endroit magnifique et monte avec une assurance de pro un tarp qui s'envolera au premier coup de vent  .
La vue est magnifique et en plus ce chemin m'évitera une partie de l'ascension....                      
Le vent se lève et là cela ne rigole plus j’entends l'orage qui commence à gronder et arrive vitesse grand v sur moi, je mets en vrac le matos sur le bent et redescend le chemin a la recherche d'arbres pouvant recevoir le hamac, j'oublie la corde d'escalade du tarp sur l'arbre , il commence a pleuvoir cela se transforme en déluge puis pluie de grêle, comme un gland j'ai monté le toit en dernier donc je suis trempé ainsi que tout le matos sur la photographie je tente de faire sécher un peu tout ça . Je craignais de manquer d'eau, pendant l'orage en récupérant l'eau de pluie ruisselant du toit j'ai récupéré un litre d'une eau jaunatre qui m'a bien désaltéré.
De cette mésaventure sans gravité j'ai tiré plusieurs leçons, par temps menaçant tout de suite choisir le meilleur emplacement et de préférence monter le hamac, il faut que je m'équipe de véritable vêtement de pluie ...
Enfin avertissement à moindre frais, un peu comme en 2009, ne jamais être désinvolte en montagne et être équipé pour, en 2009, j'avais précédé la pluie en montant le hamac, mais la divine bouteille m'a frais monter un toit mal centré, et au réveil j'étais dans une baignoire, duvet trempé de 5 kg même essoré... j'avais encore des km à grimper pas étonnant mes tendinites.                                               Nous sommes le dimanche 05 juin 2011, j'ai récupéré le mini vidange du Rohloff faite par Cyclociel, j'ai monté la béquille , à gauche pour l'instant à améliorer, j'ai constaté que l'axe de serrage rapide Rohloff est tordu à changer sauf si cela n'a pas de conséquences, j'ai commander une extension de porte bagage afin de monter des sacoches étanches, pour l'instant je pense à des sacoches étanches Ortlieb, et remplacer mon attache rapide de siège arrière, je réfléchis aussi à l'achat de cette popote pour les pâtes en titane , elle abriterais mon Bushbuddy pendant le transport et me permettrais des orgies de pâtes.
Le matériel que j'envisage d'acheter est coûteux, mais en trekk longue durée ce qui est fragile casse brûle et bien entendu toujours au mauvais moment se passer d'un bon repas ce dimanche n'aura pas de grave conséquence une ou deux bières me remonteront le moral, mais se passer de manger après une journée de grimpe, dix ou douze heures de pédalage après une douche froide dans la rivière, et avant d'entamer une nuit qui promet d'être fraîche, ça mène directement vers un réveil frigorifié, tremblant n'osant pas penser aux heures qu'il faudra pour rallier un village, enfin que des choses à éviter en gros.

Et ensuite il faut reconnaître que c'est reposant de ne pas s’inquiéter pour ses affaires en voyant arriver la pluie, a garer son vélo en deux secondes grâce à une béquille , enfin être calme et détendu comme ces truites que l'on devine sur la photographie au dessus ou ce voyageur, que j'avais croisé en Ardèche moi affolé par des crevaisons la pluie et les abrutis avec leur klaxon, l'air probablement aux abois alors que lui paisiblement assis avec son sac a dos camouflé dans un abris bus, attendais que la pluie se calme, l'air serein et détendu.

mercredi 1 juin 2011

Le poids est l'enemi numéro un du routard

Je reviens d'un périple d'un peu moins de trois mois en Péninsule Ibérique avec une traversée d'Est en Ouest  de la France avec mon mini, plutot lourd , j'ai compensé sur le chargement entre 15 et 20 kg grand maxi en comptant outils et tout.
Hamac réchaud léger peu de vêtement j'ai vu des blog comme celui ci de voyageurs tirant vraiment lourd mais cela ne peux à mon sens que se traduire par des petites étapes au moins au début.

Je pense que le poids en excès est source de pas mal de soucis physique mais aussi casse matériel et crevaisons, le toit de mon Hamac me sert de Tarp si je dois utiliser un matelat (ce que j'évite) ce sera la mousse de mon siège,  mon coussin est confectionné chaque soir en remplissant le sac de mon hamac ou du sursac de vêtements gants et autre...

Le hamac me permet de me passer de matelas en gardant un grand confort, pour l'instant je n'arrive pas encore à me passer d'arbres, mais je réfléchis à cette possibilité en préparant mon prochain voyage deux à trois mois, peut être quatre, je n'ai toujours pas prévu d'emmener de tente (ma solo fait pourtant moins d'un kilo) il me suffit d'un bon bâton ou de bien utiliser mon bent pour me passer d'arbres un peu comme ici exemples du site Hennessy
Attention je ne prêtent donner des leçons, et ne me mets pas en situation dangereuse en me débrouillant pour toujours avoir les moyens de me réfugier à l'hôtel si nécessaire.

Durant ces trois mois j'ai rencontré quatre vrais routards, les quatre avaient moins de 20 kilos de chargement hormis le Suisse qui dormait à l'hôtel les trois autres n'en avait pas les moyens, dont un Anglais qui a réussit à camper à Rome et un Polonais qui en huit mois n'a dormis que deux fois à l'hôtel, au Maroc...
Le quatrième un Français de mon age qui venait juste de se faire agrésser gratuitement par un automaubiliste agé simplement parcqu'il était en vélo ...
Eux ce sont des vrais routards en autonomie.

Mogadouro ou sans papier sans argent au Portugal

je m'endors en pleine forêt
Le 01 mai j'ai dormis après Torre do montcole un petit bled en fête du dimanche et essuyé une bonne averse à la sortie du village en côte à 8% comme c'est souvent le cas.
La veille j'ai dormis dans un hôtel de la vallée du Douro le ciel était orageux mais il n'a pas plut.
Le matin avant de partir j'ai longuement discuté avec le patron qui m'a expliqué que ici les réglementations sont souvent compliquées que ce soit pour les établissements recevant du public, mais aussi simplement pour s'équiper en plaques solaires...

Ce 02 mai après une nuit ou j'ai mal dormis par ma faute, car après une bonne averse j'ai choisi de dormir en parie mouillé, j'approche de Mogadouro
J'ai quasiment la ville en vue mais mon GPS me dit de faire demi tour !!!!

Je finis une bosse avec un chantier au sommet bien de 8% comme d'hab une longue descente ou je salue un couple d'anciens arrive au centre ville tranquillement.
Gare le bent pour trouver un bar ou s'envoyer quelques bières, un clochard viens vers moi (le premier du Portugal) je suis fatigué et au lieu de lui donner une petite pièce, je le remballe a peine poli... la punition est immédiate, je constate que ma veste avec clefs et papiers a disparu de sa place entre le siège et le sac arrière....

En travaux le centre ville comme le reste du Portugal
Panique je remballe tout et fonce chemin inverse sort de la ville, et espère ne pas me tromper le temps est compté , pendant que je gravis l'interminable côte j'imagine mon sort... sans parler la langue sans papiers sans argent , combien de temps vais je tenir ??? que vais devenir .... rien durant la montée je retourne au niveau du chantier les ouvriers ont disparus, que faire aller à leur rencontre ils l'ont peut être ramassé... je continue et tant pis attaque a petite vitesse la descente et la après cinquante mètres du début de cette descente la veste est là dans la rigole en léger contre bas sagement posée.

Environ quinze minutes ce sont écoulées entre la chute de la veste et le moment ou je l'ai retrouvée, j'ai une chance extraordinaire et après cette frousse monumentale je vais vers une pension pour me remettre...
C'est ma dernière journée au Portugal , je ne le sais pas encore, le midi bien que le repas soit d'un ordinaire déprimant et l'accueil glacial, je suis euphorique de m'être tiré à moindre mal de mon aventure .

Mogadouro ne me laisse pas une bonne impression du Portugal deux ou trois bars minables et des travaux partout une nuit à écouter un ronfleur gras comme un loukoum.



Demain je trouverais une direction Espagne qui me fera longer plus de 50 km de travaux un pannaux l'annonçait et j'ai cru à une erreur non pas d'erreur travaux jusque à la frontière l'argent de Bruxelle est bien utilisé...

Sur la première photographie on voit un barrage avec des travaux à peine visibles en bas à droite.
Sur la deuxième photographie c'est  le même barrage après avoir remonté je dois être en Espagne et je me souviens que les travaux allaient vraiment jusqu’à la frontière.  Le premier village Espagnol s'appelle Fermoselle et il faudra quelques heures avant d'y arriver... Et ensuite tout rentre dans l'ordre je trouve assez bien la direction de Zamora , et arriverais même à trouver de magnifique routes pour traverser la montagne Catalane.

Pour faire une morale de la petite frayeur de Mogadouro, je dirais une bagagerie inadaptée, les sacoches Azub sont bien pour un usage estivale c'est à dire pas trop remplies, mais dès que l'on est bien chargé, pas forcément en poids , mais en volume , mon duvet hivers est deux fois plus gros qu'un d'été, mon kit isolation froid du hamac prend de la place, il est alors fastidieux d'ouvrir et refermer en force les sacoches et l'on finis par entasser, et éventuellement en perdre en route.
J'ai consacré une page à la préparation du prochain trekk, et surtout les améliorations à apporter , que ce soir sur le vélo mais aussi popote et vêtements.