Voilà une question posée et re posée surtout en Espagne ou en plus d'être curieux, les contacts sont directes.
Mais avant tout les réactions que provoquent le vélo couché, en majorité je dirais favorables quelques moqueries gentilles d'autres se voulant vexantes, et quelques rares réactions agressives.
En gentilles moqueries, souvent des dames qui me regarde en souriant mais d'un sourire plus amicale et surpris que vraiment moqueur, quelques fois le rire volontairement très sonore, j'ai même vu un jeune en scooter enlever son casque intégral afin que je vois bien qu'il rit, mais restons objectif, le plus souvent c'est sympathique surtout les dames qui trouvent cette bicyclette "intelligente" je reprend cette expression citée deux fois en Espagne, en plus si je dis que je vais à Compostelle alors là cela devient vraiment amicale.
Mais plutôt réservé je préférerais passer totalement inaperçu être tranquille, alors pourquoi persister sur cette étrange machine ?? plus de 20 000 km en vélo couché ? Alors que même avec mon Brommie même si je ne passe pas inaperçu je passe au moins pour quelqu'un de "normal", encore que il faudrait encore définir ce que l'on appelle normal dans ce monde de "veaux finis à l'urine".
Il faut effectivement de bonne raison, je me souviens d'un dimanche matin à l'heure du marché dans un village de montagne au Portugal, c'était presque un éclat de rire général , ajouté à un concert d'aboiement , faut vraiment aimer son Bent pour pas le vendre au retour.
Et bien non seulement je ne l'ai pas vendu mon mini de chez Azub, mais j'ai investit encore dessus pour le rendre encore plus apte à me porter loin, voilà la réponse en peu de mot, apte à me porter loin, et tant que je suis en bonne santé, et non avec le coxys fracturé comme actuellement , c'est avec plaisir que je voyage même si depuis des heures je subi le vent ou des ces qui n'en finissent plus, car quelque sois la difficulté la position reste agréable.
Le pédalage est totalement différents et il faut pas mal de kilomètres avant de vraiment pédaler naturellement pédaler rond comme disent les connaisseurs, mais quand on y arrive quel plaisir, sur les 5500 km du dernier voyage c'est environ à 5000 km que je sentais que je maîtrisais la puissance de ce pédalage, que j'étais capable de démarrer quasiment sur n'importe qu'elle vitesse ou par jeux grimper sur un gros gros développement, ceci juste avant de me casser bêtement le coxys lors d'une chute à l'arret, ensuite 600 km de douleurs ajoutés à une intoxication alimentaire et je suis quand même rentré sans même aller voir toubib ni même pharmacie, solide le gars non ??
Une photographie de cette maudite ville, elle ne mérite pas d'être citée.
En fait tout ça pour dire que je me sens vraiment en vélo couché, je suis "face au ciel" et non au goudron, j'observe, tout en pédalant, sans oublier le rétroviseur, quand je suis en forme je sens l'effort partir des hanches, si la bosse s'accentue, je m'arc-boute entre mon siège et le pédalier comme un ressort, et je passe, et en descente c'est mille fois mieux que en vélo classique calé dans le siège on se crois en moto, tout suspendu et avec une fourche arrière triangulée et asymétrique, la tenue de route est incroyable.
Il n'y que la pluie et le soleil qui frappent encore plus fort que en bicyclette, les pieds sont peut être plus exposés en Hivers.
J'attends mon extension de porte bagages peut être de eux sacoches étanches, le relevé des compteurs d'eau, et c'est reparti pour trois ou quatre mois , mais cette fois sorti de Lyon plus de grande ville, cap sur Bourg Saint Andéol puis Alès via Vallon pont d'arc et tout shouss vers Le Boulou, je dois avant tout passer à L'Escala récupérer sandales snake skins et tondeuse, ensuite il est probable que je remonte au nord , enfin on verra bien.