dimanche 5 juin 2011

L'histoire se répète

Le 14 mai 2011, c'est pour moi l'entrée en Catalogne par sa partie montagneuse, mais en moins haut que en 2009 ou j'avais voulu prendre un raccourcis et connu une météo horrible.

Là tout se présente bien j'ai passé la nuit à Brega une mâtiné plutôt calme au bord d'une rivière gorgée de truite, puis de 4 x 4 . Une eau limpide ou je me suis détendu et mangé une bonne purée , puis finalement je reprends la route, dès qu'un chemin au bord de l'eau est accessible il est vite la propriété d'un camping car ou une caravane, avec ces maudits 4 x 4 ils vont partout en été ce doit être infernal... Peut importe je roule donc sur cette magnifique route entre Berga et Ripoll un de mes meilleurs souvenir. Puis le ciel d’assombris quelques gouttes commencent à tomber, prudemment je prends le premier chemin histoire de monter au moins un tarp ,plutôt que encaisser un orage de montagne, souvenir de 2009 ou j'avais friser l’hypoglycémie.
Je trouve un endroit magnifique et monte avec une assurance de pro un tarp qui s'envolera au premier coup de vent  .
La vue est magnifique et en plus ce chemin m'évitera une partie de l'ascension....                      
Le vent se lève et là cela ne rigole plus j’entends l'orage qui commence à gronder et arrive vitesse grand v sur moi, je mets en vrac le matos sur le bent et redescend le chemin a la recherche d'arbres pouvant recevoir le hamac, j'oublie la corde d'escalade du tarp sur l'arbre , il commence a pleuvoir cela se transforme en déluge puis pluie de grêle, comme un gland j'ai monté le toit en dernier donc je suis trempé ainsi que tout le matos sur la photographie je tente de faire sécher un peu tout ça . Je craignais de manquer d'eau, pendant l'orage en récupérant l'eau de pluie ruisselant du toit j'ai récupéré un litre d'une eau jaunatre qui m'a bien désaltéré.
De cette mésaventure sans gravité j'ai tiré plusieurs leçons, par temps menaçant tout de suite choisir le meilleur emplacement et de préférence monter le hamac, il faut que je m'équipe de véritable vêtement de pluie ...
Enfin avertissement à moindre frais, un peu comme en 2009, ne jamais être désinvolte en montagne et être équipé pour, en 2009, j'avais précédé la pluie en montant le hamac, mais la divine bouteille m'a frais monter un toit mal centré, et au réveil j'étais dans une baignoire, duvet trempé de 5 kg même essoré... j'avais encore des km à grimper pas étonnant mes tendinites.                                               Nous sommes le dimanche 05 juin 2011, j'ai récupéré le mini vidange du Rohloff faite par Cyclociel, j'ai monté la béquille , à gauche pour l'instant à améliorer, j'ai constaté que l'axe de serrage rapide Rohloff est tordu à changer sauf si cela n'a pas de conséquences, j'ai commander une extension de porte bagage afin de monter des sacoches étanches, pour l'instant je pense à des sacoches étanches Ortlieb, et remplacer mon attache rapide de siège arrière, je réfléchis aussi à l'achat de cette popote pour les pâtes en titane , elle abriterais mon Bushbuddy pendant le transport et me permettrais des orgies de pâtes.
Le matériel que j'envisage d'acheter est coûteux, mais en trekk longue durée ce qui est fragile casse brûle et bien entendu toujours au mauvais moment se passer d'un bon repas ce dimanche n'aura pas de grave conséquence une ou deux bières me remonteront le moral, mais se passer de manger après une journée de grimpe, dix ou douze heures de pédalage après une douche froide dans la rivière, et avant d'entamer une nuit qui promet d'être fraîche, ça mène directement vers un réveil frigorifié, tremblant n'osant pas penser aux heures qu'il faudra pour rallier un village, enfin que des choses à éviter en gros.

Et ensuite il faut reconnaître que c'est reposant de ne pas s’inquiéter pour ses affaires en voyant arriver la pluie, a garer son vélo en deux secondes grâce à une béquille , enfin être calme et détendu comme ces truites que l'on devine sur la photographie au dessus ou ce voyageur, que j'avais croisé en Ardèche moi affolé par des crevaisons la pluie et les abrutis avec leur klaxon, l'air probablement aux abois alors que lui paisiblement assis avec son sac a dos camouflé dans un abris bus, attendais que la pluie se calme, l'air serein et détendu.